Le secrétaire général du syndicat des professionnels de la presse de Guinée a été condamné ce vendredi 23 fevrier 2024 à 6 mois d’emprisonnement dont trois assortis de sursis et au payement de 500 milles francs guinéens d’amende.
Le tribunal correctionnel devant lequel il a été jugé mardi dernier l’a déclaré coupable des faits de provocation d’un attroupement non armé, d’atteinte et menace de porter atteinte à l’ordre public, à la sécurité publique, à l’intégrité et à la dignité des individus par le biais d’un système informatique.
Dans cette décision, le juge Mory Bayo n’a suivi ni le parquet ni les avocats de la défense. Le premier avait requis 6 mois d’emprisonnement et une amende de 500 mille gnf, et les seconds avaient plaidé la relaxe.
Le syndicaliste est en prison depuis plus d’un mois. Il a été écroué le 22 janvier quand il avait déféré au tribunal. Trois jours avant, il était arreté et gardé à vue à la brigade de recherche de Kipé.
Son arrestation est consécutive à son appel à manifester le 18 janvier contre la restriction des réseaux sociaux et le brouillage des ondes des médias privés.