Le procès de Mariame Nabé, ex journaliste à Fim fm, s’est ouvert ce mercredi 17 juin 2024 devant le tribunal correctionnel de Kaloum. Elle est poursuivie par le directeur général du Groupe Fréquence Médias, son ex patron, pour des faits de diffamation, de harcèlement et de menaces via les réseaux sociaux.
Dès qu’elle a comparu, la prévenue a aussitôt rejeté ces faits. Cependant, elle a reconnu avoir publié une vidéo sur les réseaux sociaux, le 28 juin 2024, dans laquelle elle affirme qu’Aboubacar Diallo a perçu de l’argent à la présidence qui devrait en partie servir à payer les arriérés de salaires du personnel du GFM, mais qu’il l’a utilisé à achever sa maison à Kobaya et à lancer sa société de loterie appelé “Guinée millions “.
Au début, elle a ajouté que sa preuve, c’est bien la maison achevée d’Aboubacar Diallo et sa société de loterie. Sauf que le juge et les membres du parquet ont demandé plus de preuves. Ils ont voulu savoir avec qui le directeur général du Groupe Fréquence Médias est allé prendre de l’argent à la présidence et c’était combien ?
Au lieu de fournir ses preuves sur place, la jeune dame a promis d’en rapporter à la prochaine audience. A sa suite, le plaignant a été invité à motiver sa plainte.
Pour aller aux faits et de façon spécifique, Aboubacar dit avoir été diffamé parce qu’il est accusé d’avoir été prendre de l’argent à la présidence qui devait servir à payer le personnel de Fim. Ce qui n’est pas vrai, a-t-il réfuté. La deuxième infraction, c’est le harcèlement.
Aboubacar dit avoir été harcelé parce que durant des semaines, Mariame Nabé n’a cessé, a-t-il indiqué, de le persécuter sur les réseaux sociaux. Pour ce qui des faits de menaces, le plaignant a informé en avoir été victime de la part de la prévenue parce que celle-ci a promis de le détruire et de prendre ses comptes et transactions en otage.
C’est pourquoi, il a réclamé 1 milliard de francs guinéens à Mariame Nabé à titre de dommages et intérêts. Il aussi sollicité que notre consœur soit condamnée à la hauteur de sa forfaiture.
Le procès est renvoyé au 19 juillet 2024 pour la communication des preuves.