Depuis quelques heures, le président du parti MoDeL comparaît devant le tribunal correctionnel de Kaloum. Il répond des faits d’Offense et de diffamation contre le chef de l’Etat par le biais d’un système informatique. Aussitôt que le leader politique a été invité à la barre et interrogé sur ces chefs d’accusations, il les a niés sans exception.
Dans les déclarations qui lui sont reprochées, a-t-il expliqué, il a fustigé l’irresponsabilité des dirigeants par rapport aux cas de “disparition” dans le pays. Il a aussi rappelé avoir interpellé les chefs religieux de ne pas rester muets face aux disparitions et tueries.
Le président du parti MoDeL a également eu le courage de reconnaître avoir traité les dirigeants d’incapables et d’incompétents, de corrompus et de s’être illégalement enrichis. Il estime que la présence de plusieurs cadres devant les juridictions pour des faits de corruption et de détournement en est une preuve éloquente.
Aliou Bah a ajouté qu’il a bel et bien mis en cause la légitimité des autorités actuelles à cause du fait qu’elles ne soient pas venues à travers des élections. Le leader politique estime que ces propos n’ont rien d’offensant.
Par rapport aux dirigeants auxquels il fait allusion, Aliou Bah n’a jamais accepté de prononcer un nom.