La conférence des coalitions politiques et faitières de la société civile (CCPF) a tenu sa troisième rencontre ce jeudi 23 novembre à Conakry pour apprécier les étapes parcourues dans le cadre de l’exécution du chronogramme de la transition. Au sortir de la rencontre de plusieurs heures, Lansana Kouyaté, président du PEDN, est revenu sur les enjeux liés à cette troisième rencontre de la CCPF.
« Aujourd’hui, ça a été une rencontre particulièrement intéressante parce qu’il s’agit de mesurer l’étape parcourue dans la transition pour pouvoir aboutir aux élections. Cela a été discuté de fond en comble et je crois qu’au total, là où il y a des inquiétudes, là où il n’y en a pas, tout cela a été évoqué Je ne peux pas vous le reprendre thème après thème, mais ça a été une réunion utile » a déclaré l’ancien Premier ministre guinéen.
Pour le président de la coalition de la Convergence des centristes pour l’espoir (CCE), une autre rencontre est projetée afin de se situer sur le niveau d’avancement du chronogramme de la transition en Guinée. « Il y a un comité technique qui doit se retrouver pour nous dire exactement où nous en sommes dans le chronogramme qui a été donné par le gouvernement. Il y a un peu longtemps, le ministre de l’administration du territoire et de la décentralisation nous a fait parvenir un chronogramme. D’ailleurs, c’est cela qui a motivé la création de la Conférence des coalitions et des faîtières», a réagi Lansana Kouyaté.
Par ailleurs, la question de la main tendue de Fodé Oussou Fofana a été aussi abordée par le président de la coalition de la Convergence des centristes pour l’espoir (CCE). « Dr Fodé Oussou, vous l’avez entendu, il a dit que ce qui nous unit est plus grand que ce qui nous divise. Alors mettons ensemble nos expériences, ce qui nous unit, on le saura. Nous, nous avons nos positions auxquelles nous tenons beaucoup. Nous avons dit que nous voulons une transition apaisée depuis le début. Nous avons dit que nous n’invitérons pas les jeunes dans la rue pour aller se faire tuer. Ça, c’est un des fondamentaux de notre position, ils le savent. Maintenant, s’ils disent que ce qui nous unit est plus fort que ce qui nous sépare, c’est ce que nous cherchons. Nous acceptons la main tendue du docteur Fodé Oussou Fofana, mais il doit connaître nos fondamentaux à nous. Nos fondamentaux, c’est la participation d’une transition apaisée. Est-ce qu’ils seront d’accord sur ça ? Quand ils disent de délocaliser le dialogue, de toutes les façons, on ne l’a pas fait au début, on ne fera pas maintenant », a expliqué Lansana Kouyaté.
Mamadou Barry
