Comme annoncé par la ministre de l’enseignement Supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation, dans un communiqué, c’est la reprise effective des cours depuis le Mardi 02 janvier 2024 dernier dans toutes les universités et institutions d’enseignement Supérieur en Guinée. Cependant, selon le constat de notre correspondant régional de kindia, cette reprise est encore très timide. Les étudiants n’ont pas massivement répondu à l’appel, certains professeurs non plus.
Interrogé, Bountouraby Sylla, étudiante en L1, Science du langage, pense que cela est dû à la crise du carburant. “Vu la crise, les étudiantes ne peuvent pas se déplacer comme il faut parce qu’actuellement le coût du transport est élevé 25.000fg allé et retour. Sinon avant on payait 10.000 fg, imaginez on 3 jours de cours par semaine, des fois 4 jours, alors c’est vraiment décevant et les professeurs ne sont pas là. Nous ne sommes pas nombreux pour faire le cours. Vraiment je demande à l’État de faciliter l’accès de carburant aux citoyens pour permettre la mobilité des étudiants et élèves afin de rallier les écoles et universités”, a-t-elle dit.
Même remarque pour kadiatou Diallo, etudiante au département de langues et lettres, qui justifie aussi l’absence des étudiants par la crise du carburant. “Je crois que cela est dû au manque du carburant et d’autres ne sont pas encore de retour des congés. A l’État de trouver une solution par rapport à ce problème de carburant qui a une conséquence sur le déplacement des citoyens. Mais aussi aux amis de revenir car après les congés c’est des évaluations et des exposés qui commencent” Explique t-elle.
L’université de Kindia est située dans la localité de Foulaya, loin du centre ville. Sans moyens de déplacement, les étudiants peinent à s’y rendre. La pénurie du carburant a non seulement réduit de le nombre de véhicules faisant la navette entre le centre-ville et L’université, mais aussi accru le coût du transport.
