L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a réactivé son plus haut niveau d’alerte internationale en raison de la résurgence de la variole du singe. Cette décision survient alors que plusieurs pays signalent une augmentation inquiétante des cas de cette maladie virale, qui avait déclenché une alerte similaire l’année précédente avant de voir le nombre de cas diminuer.
Les experts de l’OMS ont justifié cette mesure en raison de la propagation rapide du virus dans certaines régions, ainsi que de la difficulté croissante à contrôler les foyers d’infection. Ils appellent à une mobilisation internationale coordonnée pour contenir cette nouvelle vague, en renforçant la surveillance sanitaire, la vaccination, et les mesures de prévention dans les zones les plus touchées.
La variole du singe, bien que généralement moins contagieuse que d’autres maladies virales, peut provoquer des symptômes graves chez certaines personnes, notamment chez celles dont le système immunitaire est affaibli. Elle se transmet principalement par contact étroit avec une personne infectée ou via des fluides corporels, et se manifeste par des éruptions cutanées, de la fièvre et des douleurs musculaires.
L’OMS exhorte les gouvernements à prendre des mesures rapides pour prévenir une épidémie mondiale, en insistant sur l’importance de la communication transparente avec les populations et d’une action immédiate pour freiner la transmission. De plus, l’organisation met en garde contre les risques liés à la stigmatisation des personnes atteintes, rappelant que la réponse à cette crise doit être centrée sur la santé publique et non sur la discrimination.
Alors que la communauté scientifique continue de travailler sur des solutions pour endiguer la maladie, l’OMS appelle à une vigilance accrue et au respect des protocoles sanitaires recommandés. La situation reste sous haute surveillance, et l’OMS prévoit de réévaluer régulièrement l’évolution de la pandémie pour ajuster ses recommandations.
