Ce n’est pas le premier rapport qui dénonce la violation des droits de l’homme en Guinée. Quelques jours seulement après le haut commissariat aux droit de l’homme de l’ONU, c’est le secrétaire général lui-même qui s’exprime sur la situation.
Dans un rapport semestriel de 18 pages récemment présenté à New York, le Secrétaire Général des nations unies a fait l’état des lieux de la situation des droits humains en Afrique de l’ouest et dans le sahel. Le cas particulier de la Guinée a été relevé.
En Guinée, outre la violation des libertés d’expression, la réduction de l’espace civique et politique, la cas Sékou Jamal Pendéssa, secrétaire général du syndicat des professionnels de la presse guinéenne, a été souligné.
Antonio GUTERRES a dénoncé l’arrestation et l’incarcération du journaliste syndicaliste. “En Guinée, le 28 février, le Secrétaire Général du syndicat des professionnels de la presse de Guinée, Sékou Jamal PENDESSA, a été condamné en appel à 3 mois d’emprisonnement dont 1 mois et 6 jours d’emprisonnement ferme, le reste avec sursis, pour participation à un rassemblement public non autorisé et menace à l’ordre et à la sécurité publics”, a rappelé le secrétaire général de l’ONU.
Il a ensuite rappelé que Sékou Jamal Pendessa “a été libéré le 28 février. L’annonce de sa condamnation a déclenché une manifestation de 2 jours pour sa libération”.
De quoi préciser davantage la violation croissante des droits humains en Guinée.