C’est le couvre-feu depuis jeudi. Les manifestants ont bloqué l’aéroport et empêche les atterrissages de vols. C’est le chaos depuis quelques jours après une révolte contre la vie chère, transformant l’île en zone de guerre.
Les manifestants ont mis le feu à un bâtiment de la gendarmerie a été brûlé, cobstruit il y a à peine deux mois. Près de 400 véhicules ont été incendiés, 26 policiers et gendarmes blessés, et un couvre-feu a été instauré. Les écoles sont fermées, et les magasins ont été pillés et incendiés. L’aéroport de Fort-de-France Aimé-Césaire a été envahi par des manifestants, entraînant sa fermeture et plus de 1000 passagers déroutés en Guadeloupe.
Ces violences surviennent dans un contexte de fortes contestations contre la vie chère, qui ont lieu sur l’île antillaise depuis septembre. La situation s’était calmée ces dernières semaines mais des incidents ont à nouveau éclaté lundi entre les CRS et des militants qui menaient une action de blocage au Lamentin. Depuis, les violences urbaines ont repris de plus belle, le territoire d’outre-mer s’enflammant chaque nuit.
En Martinique, les prix sont en moyenne 40 % plus élevés qu’en France métropolitaine.