Le chef politique du Hamas, Ismail Haniyeh, a été tué ce mercredi à Téhéran, en Iran, selon le Corps des Gardiens de la révolution iraniens et le Hamas. Un nouvel acte qui accélère l’escalade majeure et renforce les craintes d’une guerre totale au Moyen-Orient.
Haniyeh est le deuxième chef d’un groupe militant soutenu par l’Iran à trouver la mort ces derniers jours. Sa mort est un coup dur pour le Hamas. Il était l’une des personnalités les plus publiques qui dirigeaient les opérations politiques du groupe alors qu’il vivait à l’étranger.
Dans un communiqué, le Hamas a accusé Israël d’avoir ciblé Haniyeh et son garde du corps lors d’une « frappe » où il résidait à Téhéran, suite à sa participation à l’investiture mardi du nouveau président iranien.
L’armée israélienne a déclaré qu’elle ne répondait pas aux informations parues dans les médias étrangers, bien que de hauts responsables se soient déjà engagés à éliminer le Hamas et ses dirigeants en réponse à l’attaque du groupe contre Israël le 7 octobre.
En revanche, Israël a confirmé avoir mené mardi une frappe à Beyrouth, au Liban, qui a tué le plus haut commandant militaire du Hezbollah, qu’il accusait d’une attaque meurtrière sur le plateau du Golan occupé par Israël.