La peine capitale a été prononcée contre 37 personnes, dont trois américains, accusées de tentative de coup d’État en République démocratique du Congo. Un tribunal militaire a évacué en première instance le dossier portant sur le récent coup d’État manqué dans le pays. 14 autres personnes ont été acquittées.
Les accusés, pour la plupart Congolais mais aussi comprenant un Britannique, un Belge et un Canadien, ont cinq jours pour faire appel du verdict, qui comprend des charges telles que tentative de coup d’État, terrorisme et association criminelle.
Six personnes ont été tuées lors de cette tentative de coup d’État ratée dirigée par le peu connu opposant Christian Malanga en mai dernier. Un commando a tout d’abord attaqué la résidence du ministre Vithal Kamerhe avant de prendre pour cible le palais présidentiel. Malanga a été abattu alors qu’il résistait à son arrestation peu après avoir diffusé l’attaque en direct sur ses réseaux sociaux, a déclaré l’armée congolaise.
Le Congo a rétabli la peine de mort plus tôt cette année, levant un moratoire de plus de deux décennies, alors que les autorités luttent pour contenir la violence et les attaques militantes dans le pays. Le code pénal du pays permet au président de désigner le mode d’exécution.
