Le Syndicat des Professionnels de la Presse de Guinée prend pour responsable le ministre des postes, de télécommunications et de l’économie numérique, des restrictions subies par le site d’information guineematin.com depuis plus de deux mois. Le SPPG a d’ailleurs battu le pavé lundi 16 octobre dans les rues de Kaloum pour protester contre cette mesure.
Cette marche pacifique a été étouffée dans l’oeuf après la répression des forces de défense et de sécurité qui ont procédé à plusieurs arrestations des hommes de médias. Chez nos confrères d’espace fm ce mardi, le mis en cause nie toute implication dans ce que traverse le site d’information guineematin.com. “Ils n’ont qu’à mener des investigations pour voir qui est derrière ça, en tout cas ce n’est pas moi. Et puis, je n’ai jamais été saisi par qui que ce soit pour m’informer de cela” s’est défendu le porte-parole du gouvernement.
Face aux campagnes médiatiques dont il est victime, l’ancien responsable de la communication de l’UFDG decide d’assigner le responsable du SPPG en justice. Ce dernier le prend pour coupable de ces restrictions. “J’ai porté plainte contre votre collègue qui passe le temps à me diffamer dans les médias. Je parle bien sûr du secrétaire général du syndicat de la presse professionnelle de Guinée. Je n’abandonnerai pas sauf s’il présente des excuses publiques “, a déclaré Ousmane Gaoual Diallo.
À côté d’un éventuel procès annoncé contre 13 journalistes dont le mis en cause, Sékou Jamal pendessa pourrait faire face dans les prochains jours à cette autre procédure judiciaire.
MLYans