Les condamnations et réactions se multiplient dans l’opinion au lendemain de la condamnation de Sékou Jamal Pendessa par le tribunal de Dixinn. A la suite des associations de presse, l’UFDG aussi se fait voix.
En marge de son assemblée générale ce samedi tenue à la minière, la formation politique a fustigé l’incarcération du journaliste et les conditions qui l’enntourent. “Depuis le brouillage des ondes, les guinéens n’ont plus accès aux informations juste et crédibles. Aujourd’hui le mouvement syndical a brandi le mot d’ordre de grève à partir de lundi. C’est encore une honte qu’on vive dans un chapelet de problème. Électricité, internet coupées, grève du syndicat et ensuite on met les journalistes en prison. Pendessa est en prison, les patrons de presse ont la bouche cousue. On ne pouvait pas imaginer qu’un journaliste pouvait être arrêté dans ces conditions, emprisonné,m et que cela reste comme une chose banale. Nous condamnons l’emprisonnement d’un journaliste, nous condamnons, le brouillage des ondes, le manque d’électricité, la coupre de l’internet’’ a martelé l’ancien député Kalemodou Yansané.
Abordant le principal point de revendication du mouvement syndical, celui relatif à la hausse des prix des denrées de première nécessité sur le marché, l’UFDG se dit dépassée par la démarche des autorités transitoire. “Cest la première fois que je vois les dirigeants d’un pays s’asseoir avec les opérateurs économiques pour décréter l’augmentation des prix des denrées essentielles. J’ai toujours entendu le gouvernement guinéen trouver solution pour qu’on baisse les prix. Mais que le gouvernement décréte les prix à la hausse c’est la première fois que je constate celà. Comment un pays peut être indépendant si l’alimentation de sa population dépend d’un pays tiers. Au lieu de gaspiller nos ressources, au moins cultivons la terre pour nourrir la population, c’est l’approche la plus simple. La première préoccupation d’un Etat sérieux c’est de nourrir sa population et assuré sa sécurité’’, martèle le président de séance.
L’UFDG par la voix de son vice président dit s’abstenir de tout commentaire sur la situation actuelle relative à la dissolution du gouvernement. Elle dit tenir le président Mamady Doumbouya pour seul responsable de la situation actuelle que vivent les guinéens.
MLYans