Dans un contexte politique déjà délicat, le RPG Arc-en-ciel monte au créneau contre les déclarations du ministre des Affaires Étrangères, Morisanda Kouyaté, qui a annoncé la tenue de toutes les élections en 2025. Cette annonce, faite lors d’une intervention à Paris, a provoqué une onde de choc au sein de l’ancien parti au pouvoir.
Lors de son assemblée générale ce 21 septembre 2024, les membres du RPG ont exprimé leur indignation face à ce qu’ils considèrent comme une décision unilatérale. L’ancien ministre Marc Yombouno a posé une question cruciale : « D’où vient cette décision ? Avant son message, nous n’avions pas entendu parler d’une telle fixation des dates. » Il a rappelé que la charte politique exige une concertation entre le CNRD, le gouvernement et les Forces vives de Guinée.
La déclaration du ministre Kouyaté, qui mentionne un référendum constitutionnel avant les élections de 2025, est perçue comme un changement de cap. Les membres du RPG soulignent que tous s’attendent à une fin de la transition en décembre 2024, et la déclaration à Paris remet en question cette perspective.
« La charte stipule que les décisions politiques doivent associer le CNRD, le gouvernement et les Forces vives de Guinée. On ne fixe pas les dates des élections de manière unilatérale », a déclaré un autre responsable du parti, affirmant leur confiance en le général Mamadou Doumbouya quant au respect de ses engagements.
Le RPG Arc-en-ciel appelle à la vigilance.
