Poursuivi pour offense et diffamation contre le chef de l’État par le biais d’un système informatique, le procès en appel d’Aliou s’est ouvert ce mercredi à Conakry.
Les avocats de la défense ont évoqué leurs moyens d’appel, le ministère public aussi. Les débats ont été ensuite lancés.
A cette occasion, le prévenu a rejeté les faits sans ambages. Le président du parti MoDeL a rappelé avoir interpellé les dirigeants actuels du pays sur la nécessité de respecter leurs engagements quant à la conduite de la transition.
Il dit avoir également interpellé les dirigeants sur la nécessité de garantir la sécurité des citoyens après avoir constaté en tant que leader politique que les cas de kidnapping prenaient de l’ampleur.
Dans ses interpellation, il dit n’avoir jamais prononcé le nom du chef de l’État pour qu’il soit condamné pour offense et diffamation contre celui-ci.
Au cours des débats, les avocats ont sollicité la médiatisation du procès pour permettre à l’opinion de comprendre les contours du procès. Le ministère public n’a pas entendu de cette oreille.
C’est pourquoi, pour les départager, la présidente a renvoyé le dossier au 9 avril prochain pour statuer sur la question qui a été soumise.