Le procès de l’ex gouverneur de la BCRG est entré dans sa phase de plaidoiries et réquisitions ce lundi 10 mars devant la cour de Répression des Infractions Économiques et Financières. Ibrahima Chérif Bah, toujours absent du pays pour des raisons de santé, selon ses avocats, n’a assisté à aucune audience à ce jour. Le procureur a requis contre le vice-président de l’UFDG dix ans de prison.
Ce n’est pas tout, le parquet a également requis un mandat d’arrêt contre Ibrahima Chérif Bah, poursuivi pour détournement de deniers publiques, corruption, enrichissement illicite, blanchissement de capitaux, abus de confiance et complicité.
Il a aussi demandé à la cour de retenir le prevenu dans les liens de la culpabilité, le tout sur la base de l’article 479 du code de procédure pénale, qui dispose que lorsque le prévenu cité dans les conditions prévues par le premier alinéa de cet article ne comparaît pas et que la peine qu’il encourt est égale ou supérieure à deux années d’emprisonnement, le tribunal peut ordonner le renvoi de l’affaire et, par décision spéciale et motivée, décerner mandat d’amener ou d’arrêt contre le prévenu.
Le juge en charge de l’affaire a renvoyé l’audience au 28 avril prochain pour décision être rendue.