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TPI Dixinn : le procès du secrétaire général du SPPG s’est ouvert

by La Rédaction

Il était 10 heures 52 quand le tribunal a appelé Sékou Jamal Pendessa à la barre. Notre confrère a comparu dans un costume noir avec un visage amaigri et crispé. Il est né le 27 mars 1988 à Boké. Après l’avoir identifié, le juge lui a rappelé les faits pour lesquels il est poursuivi. 

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Il s’agit de participation à une réunion publique non autorisée par les autorités administratives compétentes, de participation délictueuse à un attroupement non armé, d’atteinte et menace de porter atteinte à l’ordre public, à la sécurité publique, à l’intégrité et à la dignité des individus par le biais d’un système informatique et de complicité par instigation de ces faits dont d’autres en sont les auteurs principaux. A la question de savoir s’il les reconnaît, le prévenu a répondu par la négative.

Interrogé ensuite par le procureur, le secrétaire général du SPPG a rappelé que sa structure a appelé à manifester le 18 janvier dernier pour reclamer la libération des médias victimes de brouillage et l’internet en Guinée.

Sékou Jamal Pendessa a précisé qu’avant de décider de la nécessité d’aller à une manifestation qui constituait le dernier recours pour lui, le syndicat avait adressé des courriers aux autorités administratives compétentes comme le ministère des télécommunications, ceux de l’information et de la justice ainsi que la HAC, dans l’espoir de trouver une solution aux problèmes des médias, en vain.

Le procureur Biwon Millimouno lui a reproché de n’avoir pas laissé du temps aux autorités d’étudier ses requêtes. Le syndicaliste s’est inscrit en faux.  Le représentant du ministère public  lui a ensuite reproché d’avoir organisé deux réunions le 15 janvier en prélude de la manifestation du 18 janvier pour inciter les gens à descendre dans la rue.

À ce reproche et aux questions relatives aux données et déclarations relatives au déferlement humain sur Conakry publiés sur sa page, Pendessa n’a pas souhaité répondre.

Le syndicaliste a conclu qu’il est un combattant pacifiste jusqu’au bout. Il l’a dit, redit et réitéré.

A la suite du procureur, les avocats de la défense n’ont pas posé de questions. L’audience est momentanément suspendue à la demande du représentant du ministère public. Biwon Millimouno est allé préparer ses réquisitions.

Author: La Rédaction

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