C’est le tout premier son de cloche qui vient remettre en cause plusieurs informations sur le drame qui a frappé la ville de Nzérékoré ce dimanche 1er décembre. Hier lundi, le gouvernement annonçait un billan de cinquante six (56) morts et de nombreux, mais le conseil supérieur de la diaspora forestière conteste ce bilan officiel et va dailleurs plus loin.
Cette importante organisation de la diaspora forestière parle plutôt d’un bilan d’environ trois cent (300) morts dont il impute la source aux structures “hospitalières et autres”.
Dans sa déclaration, le CSDF accuse également les forces de sécurité d’avoir aggravé la situation en tirant du gaz lacrymogène sur une foule en panique dans un stade ayant une seule entrée. Pire, à en croire les signataires de la déclaration, les véhicules de police qui se frayaient du chemin pour évacuer les officiels présent à la finale auraient aussi fait des victimes.
Le conseil supérieur de la diaspora forestière a enfin proposé des actions en faveur des victimes dont l’essentiel est déjà fait par l’Etat. Il s’agit notamment la prise en charge des victimes, le deuil national ou en encore l’ouverture d’une enquête indépendante à la laquelle le CSDF demande l’association des organisations de défense des droits humains.
Nous vous proposons ci-dessous l’intégralité de cette déclaration :