Ces derniers temps, il a fortement plu dans plusieurs localités du pays occasionnant des inondations. A certains endroits, on parle de pertes en vies humaines et des dégâts matériels importants, dans d’autres comme à Faranah, ce sont des domaines agricoles qui sont touchés.
C’est Mohamed Sylla, l’une des victimes qui a lancé l’alerte. « Personnellement, j’ai été touché dans mon périmètre. Comme d’habitude, dans tout Faranah, je suis le seul jeune à produire la tomate en saison hivernale. Mais cette année, avec ces fortes pluies, une partie de mon périmètre de 2 hectares a été inondée. Maintenant, c’est seulement quelques mètres carrés de tomates qui restent », a-t-il indiqué
Il n’est pas la seule victime de ces inondations. L’ingénieur agronome parle de plus d’une vingtaine d’autres. « Il y a plus d’une vingtaine de producteurs qui sont touchés, si nous prenons les villages riverains de la berge du fleuve Niger sans compter Founkama, la vaste plaine de 150 hectares de la commune urbaine. C’est incroyable, les effets sont visibles », déplore Mohamed Sylla.
Les conséquences de ces fortes inondations sur les producteurs sont énormes à en croire l’agripreneur. S’il est possible pour certains de récupérer une partie de leurs exploitations, d’autres risquent de tout perdre, a-t-il prévenu.
Mohamed Sylla invite le ministère de l’agriculture à impliquer désormais le service météo dans ses actions afin de mieux orienter les producteurs dans leurs activités pour minimiser ces cas d’inondations.
