Sidi Ould Tah a été élu, ce jeudi 29 mai, président de la Banque africaine de développement. Le mauritanien l’a emporté face aux quatre autres candidats après trois tours de scrutin et devient ainsi le 9e président de l’institution panafricaine pour les cinq prochaines années.
Sidi Ould Tah a obtenu plus de 76,18 % des voix face au Zambien Samuel Maimbo (20,26 %) et au Sénégalais Amadou Hott (3,55 %). « C’est un double mandat, une victoire avec une telle majorité n’est jamais arrivée dans l’histoire de la BAD », s’est réjoui Frannie Léautier, sa directrice de campagne et ancienne vice-présidente de l’institution. En 2015, il avait fallu six tours de scrutin pour qu’Akinwumi soit élu, avec 58,1 % des voix.
Le nouveau président de l’institution va être immédiatement confronté à un environnement économique international chamboulé, notamment par les annonces de l’administration Trump.
Outre les droits de douane, certaines décisions affectent directement la BAD puisque les États-Unis veulent supprimer leur contribution d’un demi-milliard de dollars au fonds de la banque, destiné aux pays à faible revenu du continent.