Elle était attendue depuis quelques jours dans l’opinion, c’est finalement chose faite. Dix jours après le debut du brouillage de certaines ondes et la restriction de la connexion internet, les associations de presse viennent de mettre fin à leur silence. Dans une déclaration rendue publique ce lundi 4 décembre, les différentes associations des médias planifient plusieurs actions, à compter du mercredi, si toutefois les restrictions ne sont pas levées.
Dans ce communiqué, après avoir rappeller les violations de la loi et les engagements pris par les autorités, les médias du pays envisagent d’organiser une journée sans presse, des sit-in, une synergie des radios et le boycott de la couverture des activités publiques.
“Au regard de cette situation dramatique inédite, l’Assemblée Générale exige la levée immédiate et sans condition de ces restrictions. A défaut, les associations de presse et le SPPG entendent dès mercredi, 06 décembre 2023, engager les actions ci-après:
• Désigner les personnalités dont les noms suivent ennemies de la presse :
• Dr Bernard Goumou (Premier Ministre);
• Djiba Diakité (PCA du Conseil national de régulation postes et télécommunications);
• Ousmane Gaoual Diallo (Ministre des Postes, Télécommunications et de l’économie numérique)
• Mamady Doumbouya (Directeur Général de I’ARPT);
• Adama Condé (DGA de l’ARPT);
Engager des poursuites judiciaires contre l’ARPT;
Organiser des Journées sans presse;
• Organiser des synergies des radios et télévisions privées;
• Organiser un sit-in devant la Haute Autorité de la Communication (HAC);
• Organiser une campagne numérique;
• Organiser une marche pacifique;
• Boycotter les activités des organes de la transition;
• Demander la suspension de la participation des représentants de la presse au Conseil national la Transition (CNT) et à l’Institut national de l’Audiovisuel (INA).
Un comité de coordination est mis en place pour le suivi de l’exécution de ces actions’’
MLYans