Election à la chambre nationale d’agriculture : le président de la confédération des organisations paysannes de Guinée se félicite du processus et fait des observations 

by La Rédaction

La Guinée n’avait plus de chambre nationale d’agriculture depuis une trentaine d’années. Et si l’élection des membres du bureau de cette institution était taillée sur mesure précédemment, cette fois-ci elle a été marquée par un consensus, se félicite Le président de la confédération des organisations paysannes de Guinée.

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« Ça a été une élection. Ça été un consensus pour reconduire le président de la délégation spéciale. A mon avis, c’est une bonne chose. Je connais un peu le président. Les membres du bureau aussi. Ce qu’il faut faire désormais, c’est de les encourager à bien et mieux faire », a-t-il déclaré

Moussa Para Diallo est d’accord avec le processus électoral, même s’il a mis un peu de temps à se mettre en place. Ce que le producteur a moins apprécié cependant, c’est le non enrôlement de tous les acteurs et la centralisation de la gestion des élections.  « L’élection au niveau des préfectures et des régions s’est passée sans le recensement de tout le monde et le tout a été géré à partir de Conakry. Ce qui me gêne un tout petit peu. Il serait bon désormais de confier l’élection des bureaux préfectoraux et régionaux aux préfets et gouverneurs », a-t-il conseillé.

L’autre chose qu’il déplore, est le fait que les faîtières des organisations paysannes, comme celle qu’il dirige, ne soient pas associées à l’organisation de l’élection de la CNA.  « Je n’ai pas reçu de papiers me disant ceci ou cela. On en a parlé avec le président de la chambre certes, mais au niveau du ministère, on n’en a pas beaucoup parlé pour ne pas dire qu’on n’en a pas du tout parlé. Il serait bon de revoir la copie désormais en associant toutes les faîtières à l’organisation de l’élection », recommande le producteur.

En attendant, cet acteur du monde rural nourrit beaucoup d’attentes vis-à-vis de la nouvelle équipe. « J’attends de cette nouvelle équipe une bonne organisation. Qu’il ait du bon répondant. Ensuite qu’on essaye d’accompagner les producteurs locaux comportant les groupements et petits producteurs mais aussi les acteurs des autres filières. Surtout ne pas se mettre à se jalouser ».

Moussa Para Diallo rappelle que beaucoup de membres de ses organisations sont devenus présidents ou membres des antennes préfectorales ou régionales de la chambre nationale d’agriculture dans tout le pays.

Author: La Rédaction

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