Il n’a fallu que quelques heures après l’explosion au dépôt central de carburant de Conakry, pour vivre une crise de carburant dans la ville de Kindia, située à 135 kilomètres de la capitale. Depuis 4 heures du matin ce lundi 18 décembre, la quasi-totalité des stations services de la ville sont prises d’assaut par la population et les détenteurs d’engins roulants.
Aucune vente malgré l’inquiétude de la population. Sur le marché noir également, rares sont ces bidons d’essence visibles dans la circulation. Les derniers stocks ont été vendus très tôt le matin parfois jusqu’à 25 mille francs guinéens le litre. Une situation qui, comme il fallait s’y attendre, a occasionné une augmentation des frais de transports urbains.
Pour beaucoup de citoyens de Kindia, cette crise reste provoquée par les gérants de stations services car, le communiqué du gouvernement relatif à la fermeture momentanée des stations services ne concerne que le grand Conakry.
A Kankan également, des sources nous informent que la mobilité interurbains est bloquée. Certains véhicules qui ont bougé très tôt de là-bas ce matin ont du retrousser chemin. Ils s’attendaient en effet à avoir du carburant dans les autres villes mais ce ne fut pas le cas.
Mohamed Camara, kindia
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