Il avait dénoncé une tentative de coup d’État après des affrontements armés ayant opposé l’unité des forces spéciales à la garde nationale la semaine dernière. Des tirs nourris ont éclaté entre les deux unités suite à la libération de deux hauts commis de l’Etat, dont un ministre, qui étaient en garde-à-vue suite à des soupçons de corruption.
Le président Umaro Sissoco Embalo vient d’aller plus loin. Il a décidé ce lundi 4 décembre de dissoudre le Parlement dominé par l’opposition, trois jours après ces affrontements armés.
« La date des prochaines élections législatives sera fixée le moment opportun, conformément aux dispositions (…) de la Constitution », peut-on lire dans un décret présidentiel communiqué à la presse.