Il s’agit d’un collectif composé d’ancien Président de la République du Niger, des anciens Premiers Ministres et anciens Présidents de l’Assemblée Nationale qui ont entamé des démarches pour obtenir la levée des sanctions imposées par la CEDEAO contre le Niger à la suite du putsch du 26 juillet dernier.
Au total, ils sont 14 signataires, dont un ancien président, cinq anciens président de l’assemblée nationale et huit anciens premiers ministres. On y dénombre notamment les signatures de l’ancien Président de la République Mahamane Ousmane, Hama Amadou, ancien président de l’assemblée nationale, Hamid Algabid et Amadou Boubacar Cise, tous anciens premier ministres, ou Amadou Salifou, également ancien président de l’assemblée nationale.
A travers une lettre adressée au président en exercice de la CEDEAO, le chef de l’Etat nigérian Bola Ahmed Tinubu, ces anciens hauts commis de l’Etat nigérien soulignent tout d’abord que “ces sanctions sont inédites dans l’histoire de notre organisation et au niveau de notre continent et elles sont de notre point de vue, insupportables, inefficaces et inappropriées et auront des conséquences catastrophiques inimaginables sur le Niger et surtout sur les laborieuses populations, déjà éprouvées”.
Mieux, la lettre relève, selon ces anciens hauts commis, que “ces anciens ne peuvent être fondées, au regard de notre Droit communautaire et encore moins au regard du Droit international”.
“C’est pourquoi, devant cette montée imminente des périls pour notre pays et notre sous-région, nous, signataires de la présente, vous demandons la levée des sanctions contre le peuple nigérien et d’user des voies diplomatiques et politiques pour trouver, avec l’armée, des solutions pacifiques et constructives à cette grave crise qui mine notre pays”, ont-ils conclu.